A la recherche de vérités...

.:: A la recherche de vérité ::.

Depuis quelques temps, je marchais, en direction de ce lieu dont on m'avait parler. Dans une taverne, j'avais rencontrer un vieil homme qui, à première vue paraissait fou. Cet homme m'avait parler d'une vieille histoire, comme quoi à Protumberg, il y aurais une mines creusée tellement profondément, qu'elle aurait atteint une mer de lave. Cette mer une fois traversée, mènerait dans un monde meilleur. Un monde ou toutes les craintes de mourir s’envolent. Cet endroit pourrait être comparé au paradis. Selon cet homme, c'était ce que les hommes appellent le monde de l'au delà. N'ayant aucune occupations qui me retenait à Perle, je m'était mis en route vers cette mine, en emportant avec moi mon sabre, et un sac rempli de nourriture et d'eau, de quoi tenir une dizaine de jours.

La route fut longue, mais au bout de trois jours, j'était arrivé non loin de la mine. Dans une auberge, j'avais recueilli des informations par le barmaid, qui m'avait indiquer la route pour m'y rendre, mais il m'avait mis en garde. La mine, du nom de Glöene était infestée de quelques monstres. Le jour suivant, j'étais en route vers le sud, pour connaitre la vérité sur ce monde de l'au delà. Quelques heures plus tard, j'y étais. L'entrée vers ce gouffre se tenait devant moi.

Prenant mon courage à deux mains, je fit quelques pas qui me menèrent dans un lieux si sombre, que nul être humain ne pourrait y voir quelque chose. A l'aide d'une torche, le chemin m'était indiqué et je marchait à travers les différentes allées de la mine. Au bout d'une heure, je n'avais rencontré aucun monstre et je trouvais cela bien étrange. Seulement voilà, un bruit retentit derrière moi. Me retournant, la simple lueur de ma torche ne me laissait pas voir d'où provenait ce bruit. La main sur la garde de mon sabre, j'était près à dégainer...

Les yeux et les oreilles du souverain de Protumberg évoluaient, comme d'habitude, loin de son cerveau. Si l'on peut juger que cet homme grassouillet, égocentrique, incompétent, laissant son peuple mourir de faim pendant qu'il se délectait de confiseries nappées de miel. Ce cher ventripotent préférait gâter ses chouchoux de lèchent-bottes qui baisaient continuellement ses chaussons de velours et ses souliers de cuirs rares. Mais celles qu'il gâtait par dessus tout étaient ses chères et tendres maîtresses. Et parmi tout ses favoris, il y avait peu de personnes en qui le prince avait plus confiance que son espionne adorée. Ses yeux et ses oreilles comme il aimait si bien le dire. Dans le palais. Dans la ville. Et si nécessaire, dans des contrées lointaines où elle irait sans hésiter. Et parmi tout ses favoris, il n'y avait aucune personne dont le souverain devrait plus se méfier. Prend garde, Seigneur. Le mal n'est pas à ta porte. Il se déplace librement entre tes murs. Entre tes mains sans jamais que tu ne les refermes. Entre tes draps.

Nee'lahn évoluait donc librement. Dans l'un des rares moments où elle ne se jugeait ni en mission ni en route pour une mission. Impossible de traîner en ville : trop peuplé et elle ne pourrait s'empêcher de tendre une oreille attentive aux ragots qui se colportaient. Le climat n'était pas un facteur dans le choix de sa destination du fait de ses talents concernant le feu, mais on ne peut pas parler de petit coin réellement accueillant ici pas. Protumberg était réputé par sa dureté. Tant celle de la ville que celle de ses habitants ou encore de ses paysage. Tout n'étant que rudesse. Il faut bien cela pour survivre. La demoiselle ne connaissait que trop bien les champs et n'était pas une adepte du volcan. Direction les mines alors. Elle ne prit aucun bagage. Malgré sa gourmandise. De toute manière elle devait être de retour ce soir au palais et le prince se ferait un plaisir de lui donner la béquée.

Perdue. Pas étonnant me direz vous. Sa balade se comptait en heures tant elle errait. Sans torche ni fils d'Arianne. Elle s'était crue trop douée pour en avoir besoin. Pour la torche, elle utilisait donc sa magie, une petite boule de feu dansant au creux de sa paume. Mais pour le fils, rien à faire, elle était belle et bien perdue. Tout ces tunnels se ressemblaient et si elle n'était pas passée deux fois par endroits, c'est qu'elle y était passée trois ou quatre. Soudain un bruit attira son attention. La flammes mourut dans sa main, dissimulant la demoiselle dans une obscurité quasi-totale. Réflexe d'espionne. Un instant elle arqua un sourcil et fit une moue bizarre l'air de dire " Pourquoi t'as fais ça ma vieille ? Te faut des vacances !". Une silhouette a dépassa dans un tunnel perpendiculaire. Sans la voir. Personne ne la voyait jamais. Elle décida de le suivre.

Pourquoi ? Aucune idée ! Ce pouvait être drôle ! Et probablement connaissait-il le chemin de retour. Ses bottes touchaient le sol sans bruit et sa respiration devint si tenue qu'un animal ne l'entendrait pas. Ils avaient déjà fait quelques mètres sans que rien de change. Elle détaillait les traits de son dos. Un peu tendus mais terriblement sexy... Il devait avoir une silhouette à croquer. Lassée qu'il ne la remarque pas la demoiselle posa sa main sur la roche et en détacha une petite pierre. Petite pierre qu'elle lança sur la paroi opposée. Monsieur était belle et bien sur ses gardes (une bonne chose en ses lieux, puisqu'il se retourna presque instantanément. Vif. La demoiselle le contourna, profitant du fait qu'il fixe l'autre coté du large couloir. Elle fut de nouveau dans son dos. Mais cette fois du coté de la direction qu'il suivait avant de percevoir une éventuelle menace. Une nouvelle balle de feu naquit dans sa paume et elle s'en servit pour éclairer son visage, comme un orateur s'éclaire lorsqu'il raconte d'horribles légendes.

"Bouh"

Euh, attend Nee', réfléchis. Il est armé ? Ah oui... oups.

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